Mois de l’architecture | Temps fort – Le Pavillon – Maison de l’architecture
Retour sur le mois de l’Architecture au Pavillon de l’Architecture.
La question de l’urgence de la prise en considération de la transition écologique amène différentes approches et regards que le Pavillon de l’Architecture s’est employé à développer pendant ce mois de l’Architecture.
Que ce soit à travers l’étude de constructions traditionnelles et modernes aux États Unis (What about Vernacular ?) complétée par l’approche de grands architectes du XXème siècle comme Franck Lloyd Wright (conférence autour du bâtiment Johnson), l’avenir et le passé de la pratique architecturale se font face et s’interpellent au regard des préoccupations actuelles. La sensibilité, la poésie de l’espace, la frugalité constructive qu’on y trouve sont autant d’héritages qui peuvent nous inspirer aujourd’hui, nous interroger sur nos méthodes de travail et nos aspirations. Une intelligence de la mise en œuvre que l’on peut retrouver dans les constructions bois actuelles (exposition Construisons bois) ou dans la pratique de la déconstruction et le réemploi des matériaux de constructions (associations Idre et Patxa’ma).
Ces projets nous interrogent aussi sur le rapport de l’architecture au paysage, au non construit, trop souvent oublié de nos espaces urbains (Improbabilis, le végétal sous les obus), c’est tout un savoir-faire à réinventer (Journées professionnelles au Musée National et Domaine du Château de Pau).
Et maintenant donc ?
Ce mois de l’Architecture nous rappelle qu’il est temps de fédérer de nouvelles pratiques, transversales, résilientes et transgressives autour de projets inspirants car « Nul homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble »*.
* No man is an Island, poème de John Donne, 1624.